ou pourquoi j’ai choisi de ne pas montrer les productions de mes patients

 

Comme l’énonce la FFAT (Fédération Française des Art-Thérapeutes), « l’Art-thérapie est une 
pratique de soin fondée sur l’utilisation thérapeutique du processus de création artistique. »

En quelques mots :
L’art-thérapie utilise la création artistique et l’imaginaire pour aider à s’exprimer, 
à communiquer, à donner du sens et à tendre ainsi vers une transformation positive de soi.
La production artistique réalisée en séance d’art-thérapie permet de créer, d’une manière créative, ludique et sensible, des ponts entre l’inconscient et le conscient.
Ainsi, elle rend visible ce qui était jusque là invisible aux yeux mais si vivant à l’intérieur de soi. Elle invite donc à la transformation de l’ombre en lumière et remet l’être au cœur de son cheminement, lui permet de redevenir acteur de cette dynamique.

Faire le choix de ne pas donner à voir ce qui se joue dans mon cabinet, ou dans les différents ateliers, cercles de femmes que j’anime mérite me semble t’il quelques explications.
Il n’est pas aisé de tenir cet axe tant l’art-thérapie est méconnue et tant elle suscite des questionnements et son cortège de peurs et/ou de projections.

 

Mon cadre thérapeutique

Cependant j’ai choisi de ne pas délivrer, utiliser ou reproduire d’images des productions des personnes qui s’engagent dans ce processus thérapeutique à mes côtés sur ma communication :
> car je donne la priorité à la personne qui vient me voir et au respect de son intimité : critère essentiel de mon cadre thérapeutique.
> car chaque réalisation est unique. Les symboles utilisés ne font sens que pour la personne qui les use et ne peuvent délivrer leur puissance que dans le cadre d’un processus plus large.
> car enfin la création n’est pas une fin en soi mais un temps du processus de sublimation, de transformation et à ce titre n’a pas à être mis en avant : l’art-thérapeute n’étant pas là pour interpréter une création mais bel et bien pour accompagner le cheminement de la personne.